Dans les années trente, on pouvait entendre dans les bas fond de Brazzaville ou de Léopoldville

des fanfares déversant un flot de musique: Polka piqué, Jazz, et Highlife ghanéen.

Ce dernier allant s'imposer peu à peu tout en laissant découvrir de nouveaux instruments,

comme la grosse caisse, les flùtes et les cuivres.

Après avoir exploiter les musiques et importation à plus soif, les musiciens se tournent

alors vers la Rhumba Cubaine, genre musical dont ils se sentent le plus proche

On entend ainsi le son de la guitare, de l'accordéon chromatique et de l'orgue sur un

fond de musique traditionnelle (la langue utilisée; le Linguala, le Swalili, ou le Tshuliba...).

Vers la fin des années trente, la musique du Congo-Léopolville s'inspire de celle de la Martinique:

Mazurka, cadence antillaise et Biguine.

A la mème époque, un guitariste chanteur nommé Wendo introduit une fusion entre rythme traditionnel,

Zebula, Rhumba latine et rythmes Martiniquais.

Beaucoup de groupes vont alors s'inspirer de cette tendance.

Vers la fin des années quarante, Joseph Kabazélé approfondit ce genre musical et crée quelques

plus tard l'orchestre African Jazz qui va employer des sons des courants musicaux latino-américains

(cha-cha, Tango et Rumba Cubaine, méringué) qui mélés aux rythmes traditionnels du pays, donnant

naissance à un nouveau genre: la Rumba Zairoise.

A la fin des années 50 apparait un style dérivé de A Rumba Zairoise qui s'appelle le Soukouss.

Le shéma d'exécution du morceau se distinguant de la forme traditionnelle:couplet/animation-

Légère/long-couplet/animation courte instrumentale/fin.

Dans le Soukouss, le couplet introductif est suivi d'un long passage instrumental, le Sébénè où la

du guitariste soliste est mise très en avant.